Vendredi, 27 Septembre 2024 14:59
La généalogie de ma branche maternelle étant exclusivement Deux-Sèvrienne, une occurrence en Haute-Vienne.
Samedi, 03 Février 2024 17:24
Histoire personnelle : Il était archer de la garde écossaise du roi. Il pourrait faire partie des 24 gentilshommes écossais envoyés en 1448 par leur roi afin d'assurer la sécurité personnelle de Charles VII.
Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_%C3%A9cossaise_%28France%29
Après la mort de ce dernier en 1461, il obtient de Louis XI des lettres de naturalité datées à Chinon de 1462, afin de lui permettre de s'installer en France. A noter qu'il existe bien une famille noble écossaise dont le patronyme était phonétiquement identique : les Haga, barons de Bemersyde, dont le nom fut ensuite anglicisé en Haig.
Sources
Naissance: Livre - The Haigs of Bemersyde - John Russell - Document numérisé
Union:
- Livre - Archives du château de la Barre - Alfred Richard - Document numérisé
- Livre - Dictionnaire de la noblesse - François-Alexandre Aubert de La Chesnaye - Document numérisé
À propos de Louis AGUE père de Jeanne de la VOÛTE:
Histoire personnelle : Il aurait été déchargé du ban en 1635 & 1639 à cause de son grand âge. BF indique qu'il aurait eu d'autres enfants en plus de Jacques et aussi qu'il aurait eu un frère prénommé Moïse.
"La seigneurie de Saint-Coûtant relevait de la vicomté d'Aulnay ; elle a appartenu successivement à Robert de Conigham, issu d'une famille écossaise venue s'établir en Poitou au cours de la guerre de Cent Ans et à son fils, François, mort sans postérité ; puis à la famille Ague de la Voûte, également d'origine écossaise, établie en Poitou pendant la guerre de Cent Ans, jusqu'en 1795 ; par la suite le domaine a été partagé en 2 fermes ; le logis de l'ancien manoir a été très remanié dans le 3e quart du 19e siècle". Source : Inventaire général du patrimoine culturel.
[s'agit-il de Robert de Cunningham devenu seigneur de Cherveux ? De plus, la seigneurie de la Voûte a été apportée bien plus tard aux Agues]
Trouvé sur wikimanche, des données étymologiques intéressantes:
Étymologie
Comme le montre la présence de l'article dans le nom de la Hague, ce toponyme est d'origine médiévale. Il représente le réemploi d'un appellatif toponymique normand hague, toujours en usage à Jersey où il désigne aujourd'hui, employé au pluriel, des champs ouverts contigus limités par un talus [39]. On le connaît également par un certain nombre de microtoponymes du nord-Cotentin : la Hague à La Bloutière, Jullouville, Siouville-Hague, Vauville; les Hagues à La Lande-d'Airou; la Haute Hague et la Petite Hague à Fleury, etc. Ce nom, qui apparaît dans les textes au début du 11e siècle et doit donc être un peu plus ancien, a dû s'appliquer d'abord au territoire protégé par le Hague-Dick [40], [41], avant de s'étendre au-delà jusqu'à la Divette et la Diélette. Le sens initial de « lieu protégé ou limité par une levée de terre » semble confirmé par l'emploi régulier de la tournure dans la Hague, attestée depuis au moins le 12e siècle (in Haga 1172/1178).
Le mot hague constitue vraisemblablement un emprunt à l'ancien scandinave hagi « prairie ; enclos, clôture » [42], [41], toujours attesté dans les langues scandinaves modernes : islandais hagi « prairie », norvégien et suédois hage « pré clôturé, jardin », danois have « jardin » (cf. ancien danois hage « haie; prairie clôturée »), etc. [42]. Ce mot s'apparente entre autres à l'ancien anglais hæg « prairie, enclos ». L'ancien scandinave hagi repose quant à lui sur le radical germanique °hag- issu de la racine indo-européenne °kagʰ- « saisir, attraper; entrelacer, coudre; barrière » [43].
☞ Plusieurs autres étymologies du mot hague ont été proposées, dont le degré de probabilité est variable :
François de Beaurepaire privilégie, comme à son habitude, une interprétation par l'anglo-saxon : en l'occurrence, l'ancien anglais haga « enclos pour bétail » [40]. Il n'est pas interdit de penser qu'il a pu se produire une fusion entre hagi et haga, et donc que le terme hague représente en fait un emprunt anglo-scandinave.
René Lepelley a rejeté l'idée de « clôture » associée au Hague-Dick, sans vraiment expliquer pourquoi cette interprétation « peut surprendre » [44], et lui a préféré l'ancien scandinave haka « menton », d'après la forme du cap. Outre que le passage de haka à haga pose un problème phonétique, cette vision des choses dissocie le nom de la Hague de toutes les autres attestations toponymiques du mot en Normandie, et rend moins bien compte de la locution dans la Hague évoquée ci-dessus.
Le francique °hagja « haie », évoqué par Vincent Carpentier [45], ne peut être retenu pour des raisons phonétiques : il aboutit à haie en français comme en normand, et dans certains dialectes (poitevin, berrichon…) à age, mot conservé en français au sens de « flèche de charrue ». Dans aucun cas, le [g] de °hagja n'est susceptible de se maintenir sous cette forme [46].
Adjectifs dérivés
Haguais : c'est l'adjectif le plus ancien, attesté du 12e au 14e siècles sous les diverses graphies hageis, hagueis, hagues, hagueiz, hagais, etc. Formé avec le suffixe en -eis (forme dialectale de l’Ouest correspondant à l’ancien français -ois, il est à l'origine du patronyme LEHAGAIS, ainsi que du type odonymique Rue Haguaise, « route de la Hague », attesté plusieurs fois dans la Manche.
Hagueron : formation attestée par le patronyme HAGRON, dont on relève un exemple dans la Manche au 15e siècle : cf. Perrin le Hagueron, de Hambuye, attesté à Hambye en 1420 [47]. Cet adjectif est formé avec le suffixe -eron, qui a servi à créer les ethniques Augeron, Beauceron et Percheron, tous dérivés de noms monosyllabiques terminés par -e : Auge, Beauce, Perche (et ici Hague).
Hagard ou Haguard : formation récente, attestée pour la première fois dans les Mémoires de l'Académie des sciences en 1771 [48]. C'est un dérivé en -ard, suffixe souvent péjoratif, mais ici à valeur ethnique, comme dans montagnard ou campagnard.
Mardi, 02 Janvier 2024 22:32
Samedi, 04 Novembre 2023 16:25
Samedi, 04 Novembre 2023 15:51
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