AGUE - HAIG - HAGA

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Généalogie - recherches



De précieuses Informations à creuser sur la base des notes de Jean-Luc Praud, descendant à la 11ème génération de Jeanne de la Voûte.

Thomas Ague -  Seigneur de Serzé (Caunay) ~1425-1477
X Hélis de Mézieux

Histoire personnelle : Il était archer de la garde écossaise du roi. Il pourrait faire partie des 24 gentilshommes écossais envoyés en 1448 par leur roi afin d'assurer la sécurité personnelle de Charles VII.

Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_%C3%A9cossaise_%28France%29

Après la mort de ce dernier en 1461, il obtient de Louis XI des lettres de naturalité datées à Chinon de 1462, afin de lui permettre de s'installer en France. A noter qu'il existe bien une famille noble écossaise dont le patronyme était phonétiquement identique : les Haga, barons de Bemersyde, dont le nom fut ensuite anglicisé en Haig.

Sources

Naissance: Livre - The Haigs of Bemersyde - John Russell - Document numérisé

Union:

- Livre - Archives du château de la Barre - Alfred Richard - Document numérisé

- Livre - Dictionnaire de la noblesse - François-Alexandre Aubert de La Chesnaye - Document numérisé

 


À propos de Louis AGUE père de Jeanne de la VOÛTE:

Histoire personnelle : Il aurait été déchargé du ban en 1635 & 1639 à cause de son grand âge. BF indique qu'il aurait eu d'autres enfants en plus de Jacques et aussi qu'il aurait eu un frère prénommé Moïse.

"La seigneurie de Saint-Coûtant relevait de la vicomté d'Aulnay ; elle a appartenu successivement à Robert de Conigham, issu d'une famille écossaise venue s'établir en Poitou au cours de la guerre de Cent Ans et à son fils, François, mort sans postérité ; puis à la famille Ague de la Voûte, également d'origine écossaise, établie en Poitou pendant la guerre de Cent Ans, jusqu'en 1795 ; par la suite le domaine a été partagé en 2 fermes ; le logis de l'ancien manoir a été très remanié dans le 3e quart du 19e siècle". Source : Inventaire général du patrimoine culturel.

[s'agit-il de Robert de Cunningham devenu seigneur de Cherveux ? De plus, la seigneurie de la Voûte a été apportée bien plus tard aux Agues]

 


 

Famille noble originaire d'Ecosse, dont la filiation remonte à
THOMAS AGUE, qui vint s'établir en Poitou.
II fut Archer de la Garde du Corps; (créée par CHARLES VII , en 1448, & réformée par
LOUIS XI en 1481 ).
Ce dernier Prince lui accorda des Lettres de naturalité
pour ses bons & agréables services, datées de Chinon,en 1462. II étoit Noble
d'extraction , ce qui se prouve par deux titres en latin rapportés comme
ayant été trouvés bons pour l'exemption de la Taille ; l'un est une sentence
rendue le 1 Novembre 1584, en faveur de ROBERT AGUE, par Claude
Mallon, Conseiller du Roi au Parlement, & Commissaire député pour la
réformation des Tailles en Poitou ;
THOMAS Ague épousa Eloise de Mesures ,
dont :
II. ROBERT AGUE, Ecuyer, ainsi qualifié dans son contrat de mariage
de 1492, avec Jeanne de Larme, fille de François de Larme , d'une ancienne
Noblesse du Poitou. II en eut :
III. JAMES AGUE, Ecuyer, qui épousa, par contrat passé devant Benejl &
Monier , Notaires à Saint-Maixent, le 29 Octobre 1518, Perrette Angelly ,
ou Engely , fille de Laurent Angelly, Ecuyer, Seigneur de la Voûte-SaintCoutant, & de Huguette Vasselot.
De ce mariage vint :
IV. Louis AGUE, Ecuyer, qui servit au ban du Poitou, & en fut dans ensuite exempté,
à cause de sa vieillesse,, comme il appert d'un certificat de
M.d'Eftiffac , daté de la Rochelle , le 16 Mai 1568. Pierre de Vassellot ,
Ecuyer, Seigneur de Gacougnolle, donna audit AGUE, son allié, la Maison
noble de la Voûte - Saint-Contant. II avoit épousé Renée Gazeau, dont:
— 1. Robert, qui suit; — 2. Gilles; — 3. & Marie , mariée , en 1571 ,
a Pierre Guillotin , fils de Jean Guillotin & de Françoise Brochard.
V. Robert Ague , Chevalier , Seigneur de la Voûte-Saint-Coutant ,
obtint en sa faveur une Sentence rendue par Claude Mallon , le 1 Novembre
1584, qui déclare que les titres qu'il avait produit sont bons pour l'exemption de la taille.
II avoit épousé, par contrat du 8 Sept. 1568 , Louise de Chémerault , fille de Guichard de Chémerault,
Ecuyer, Seigneur de la Chapelle de Sainte-Solline & de Jacquette d'Authon, d'une famille originaire d'Angleterre,
où elle a fait de très-belles alliances, & qui passa en France sous le Roi
CHARLES VII. II partagea, pour sa femme, avec Martin d'Authon, le 16
Mai 1579. De ce mariage vinrent: — LOUIS, qui fuit; — & SUSANNE
AGUE , mariée avec Isaac de Lage , Ecuyer, Seigneur des Allars , lequel tran
sigea pour sa femme, le 30 Mars 1612, avec Louis Ague, son beau frère.
VI. Louis AGUE, Chevalier, Seigneur de la Voûte Saint-Coutant, épousa ,
par contrat du 10 Octobre 1611 , Judith Favrcau , fille de Jérôme Favreau ,
Ecuyer, Seigneur d'Aises (Aifes?), & de Rose Meschein. A cause de son grand âge , il
fut déchargé du ban, en 1635 & 1639- Il eut de son mariage :
VII. Jacques AGUE, Chevalier , Seigneur de la Voûte Saint-Coutant,
qui, sur la production de ses titres devant M. de Barentin , Commissaire
nommé à cet effet, obtint une Ordonnance, le 10 Décembre 1667, par
laquelle, au vu de ses titres, il fut confirmé dans ses qualités de Noble ,
Ecuyer & de Chevalier S lui & ses successeurs, enfants & postérité, nés
& à naître en loyal mariage, avec exemption attribuée & accordée par Sa
Majesté aux Nobles d'extraction. II épousa , par contrat du 12 Novembre
1663 , Antoinette de la Mare, fille de Messire N.. ..de la Mare & de Marie
Guerive , dont : — RENÉ , qui suit ; — & JACQUES , Chevalier , Seigneur du
Mollain, mort Capitaine d'une compagnie d'Invalides détachés. II fut marié ,
& eut des enfans, auxquels René, son frère, donna un Curateur.
VIII. René Ague , Chevalier , Seigneur de la Voûte-Saint-Coutant , qui
servit au ban du Haut-Poitou , les années 1693, 1694 & 1695. Il épousa, par
contrat du 28 Avril 1695 , Charlotte Girard , fille de François Girard, Che
valier, Seigneur des Loges & de Marguerite de Pons d'une maison origi
naire de Saintonge. Ses enfans furent : — 1. FRANÇOIS, qui fuit ;
— 2. LOUISE, morte sans alliance; — 3. RENÉE, mariée à Joseph Maré
chal de Fin , Chevalier de la Province de Bourbonnois ; — 4. & THÉRÈSE ,
mariée à Blaise de Nossay de la Forge-Tillou.
IX. FRANÇOIS Ague, Chevalier, Seigneur de la Voûte-Saint-Coutant, servit
Volontaire dans le Régiment de Laval, & épousa, par contrat du 30 Août
1734, Marie-Anne-Thérese de Nossay , fille de Pierre de Nossay , Chevalier ,
Seigneur de la Forge , & de Jacquette Thebault , dont :
X. Charles-François Ague , Chevalier, Seigneur de la Voûre-Saint
Coûtant, qui reçut ordre du feu Maréchal de Senneterre , le 5 Juin 1758, pour
servir au ban du Haut-Poitou , & se rendit au quartier d'assemblée , dont le Com
mandant en chef étoit le Marquis de Chateigner de Rouvre. Ledit AGUE
servit dans l'Escadron de M. de Boisragon. II a épousé, par contrat du 19 Juin
1761 , Marie-Radegonde le Coq, fille de François le Coq Chevalier, Seigneur
de Fousalmois , & de Louis-Franbçoise.de Chateigner-du-Plessis de Rouvre. De
ce mariage sont issus : — 1. CHARLES-RENÉ Ague de LA Voute-SaintCoutant , né le 3 Juillet 1762 ;
— 2. CHARLES - François, né le 10
Octobre 1764, mort; — 3. Charles-René , né le 5 Octobre 1767; —4.
Charles-Joseph , né le 5 Octobre 1758;— 5. Charles-François, né le
21 Février 1771 ; — 6. THOMAS, né le 24 Janvier 1773, mort; — 7 & 8.
Claude-Simon & Louis, frères jumeaux, nés le 6 Mars 1774; — Q.
Marie-Louise- Charlotte, née le 8 Septembre 1763; — 10. &
Claire-Thérese-Radegonde, née le 8 Novembre 1765.

Les armes : de gueules à 3 chevrons d’argent

Puis : d'argent à trois faces de sable au croissant de gueules.

peut-être ce changement est dû au fait que les armes de la famille d'Achy sont également de gueules à 3 chevrons d’argent

 

Trouvé sur wikimanche, des données étymologiques intéressantes:

Étymologie

Comme le montre la présence de l'article dans le nom de la Hague, ce toponyme est d'origine médiévale. Il représente le réemploi d'un appellatif toponymique normand hague, toujours en usage à Jersey où il désigne aujourd'hui, employé au pluriel, des champs ouverts contigus limités par un talus [39]. On le connaît également par un certain nombre de microtoponymes du nord-Cotentin : la Hague à La Bloutière, Jullouville, Siouville-Hague, Vauville; les Hagues à La Lande-d'Airou; la Haute Hague et la Petite Hague à Fleury, etc. Ce nom, qui apparaît dans les textes au début du 11e siècle et doit donc être un peu plus ancien, a dû s'appliquer d'abord au territoire protégé par le Hague-Dick [40], [41], avant de s'étendre au-delà jusqu'à la Divette et la Diélette. Le sens initial de « lieu protégé ou limité par une levée de terre » semble confirmé par l'emploi régulier de la tournure dans la Hague, attestée depuis au moins le 12e siècle (in Haga 1172/1178).

 

Le mot hague constitue vraisemblablement un emprunt à l'ancien scandinave hagi « prairie ; enclos, clôture » [42], [41], toujours attesté dans les langues scandinaves modernes : islandais hagi « prairie », norvégien et suédois hage « pré clôturé, jardin », danois have « jardin » (cf. ancien danois hage « haie; prairie clôturée »), etc. [42]. Ce mot s'apparente entre autres à l'ancien anglais hæg « prairie, enclos ». L'ancien scandinave hagi repose quant à lui sur le radical germanique °hag- issu de la racine indo-européenne °kagʰ- « saisir, attraper; entrelacer, coudre; barrière » [43].

 

☞ Plusieurs autres étymologies du mot hague ont été proposées, dont le degré de probabilité est variable :

François de Beaurepaire privilégie, comme à son habitude, une interprétation par l'anglo-saxon : en l'occurrence, l'ancien anglais haga « enclos pour bétail » [40]. Il n'est pas interdit de penser qu'il a pu se produire une fusion entre hagi et haga, et donc que le terme hague représente en fait un emprunt anglo-scandinave.

René Lepelley a rejeté l'idée de « clôture » associée au Hague-Dick, sans vraiment expliquer pourquoi cette interprétation « peut surprendre » [44], et lui a préféré l'ancien scandinave haka « menton », d'après la forme du cap. Outre que le passage de haka à haga pose un problème phonétique, cette vision des choses dissocie le nom de la Hague de toutes les autres attestations toponymiques du mot en Normandie, et rend moins bien compte de la locution dans la Hague évoquée ci-dessus.

Le francique °hagja « haie », évoqué par Vincent Carpentier [45], ne peut être retenu pour des raisons phonétiques : il aboutit à haie en français comme en normand, et dans certains dialectes (poitevin, berrichon…) à age, mot conservé en français au sens de « flèche de charrue ». Dans aucun cas, le [g] de °hagja n'est susceptible de se maintenir sous cette forme [46].

Adjectifs dérivés

Haguais : c'est l'adjectif le plus ancien, attesté du 12e au 14e siècles sous les diverses graphies hageis, hagueis, hagues, hagueiz, hagais, etc. Formé avec le suffixe en -eis (forme dialectale de l’Ouest correspondant à l’ancien français -ois, il est à l'origine du patronyme LEHAGAIS, ainsi que du type odonymique Rue Haguaise, « route de la Hague », attesté plusieurs fois dans la Manche.

Hagueron : formation attestée par le patronyme HAGRON, dont on relève un exemple dans la Manche au 15e siècle : cf. Perrin le Hagueron, de Hambuye, attesté à Hambye en 1420 [47]. Cet adjectif est formé avec le suffixe -eron, qui a servi à créer les ethniques Augeron, Beauceron et Percheron, tous dérivés de noms monosyllabiques terminés par -e : Auge, Beauce, Perche (et ici Hague).

Hagard ou Haguard : formation récente, attestée pour la première fois dans les Mémoires de l'Académie des sciences en 1771 [48]. C'est un dérivé en -ard, suffixe souvent péjoratif, mais ici à valeur ethnique, comme dans montagnard ou campagnard.

Mardi, 02 Janvier 2024 22:32

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