Solvay Melle 79 - recherche de documentation/vieille veille

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Blog - Politique

[On trouve des choses]

Sur la commission de suivi de SOLVAY RHODIA - Vendredi 29 novembre 2019 - Préfecture 79

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On impose aux participants la confidentialité-

Solvay, Seveso, silence et dilution : faut-il vraiment se contenter de si peu ?
Chaque année, la même mise en scène. Une réunion de suivi pour faire semblant de consulter, quelques documents préparatoires vides, et une présentation industrielle copiée-collée de l’année précédente. Mais que peut-on vraiment dire quand tout est fait pour qu’on ne dise rien ?

Seveso 3, 5 ans de retard, et après ?
L’arrêté d’exploitation du 22 mai 2017 intègre enfin les exigences Seveso 3… 5 ans après Lubrizol. Un arrêté complémentaire en 2018 vient vaguement traiter la question des accidents majeurs. Pourquoi un tel décalage ? Pourquoi attendre un drame national pour réagir ?

Station d’épuration : 40 % de subvention publique, mais quelle transparence ?
Solvay s’auto-congratule : moins d’odeurs, une “moyenne” de qualité de l’eau respectée. Mais une moyenne, ce n’est pas une garantie. On nous promet des “travaux pour stabiliser la performance”. Pourquoi maintenant ? Parce qu’on les pousse ? Parce qu’ils y sont contraints ? Silence.

Sécurité industrielle : effectifs minimaux, exercices trop espacés, POI commun avec Dupont
Deux personnes “mobilisables” 24h/24, 70 pompiers internes… mais pas présents sur site. Dernier exercice : 2018. Le risque est permanent, pas l’entraînement. La révision de l’étude de dangers prévue avant mars 2020. Toujours pas vue.

DREAL absente, Dupont absent, transparence absente.
La DREAL ne joue plus son rôle de vigie. Aucune explication sur les actions de contrôle, sur les injonctions, sur les réponses. Dupont, pourtant co-exploitant, n’est jamais présent. Il n’y a pas de commission de suivi pour eux. Tant mieux pour qui ?

Lubrizol 2019 : on minimise encore
Les calculs “officiels” disent que les effets d’un nuage toxique s’arrêtent à 38 mètres de hauteur. La réalité a montré le contraire. La réponse ? “C’est dilué, ce n’est plus toxique, juste irritant.” Qui croire ?

Opacité totale sur les produits stockés : prétexte sécuritaire, déni démocratique.
Depuis 2013, plus aucune info publique sur les substances présentes. “Risque terroriste.” On informe la population avec une brochure distribuée… en 2013. Et on ose dire que la population est “informée”.

On parle de coopération. En réalité, c’est la loi du silence.
Moins on dit, mieux on se porte. Les industriels contrôlent leur image, et parfois aussi les faits. Mais les citoyens, les riverains, les travailleurs, ont droit à une vérité complète.

Ce n’est pas un vœu pieux. C’est une exigence. Transparence. Contrôle. Responsabilité.

La sécurité environnementale et sanitaire ne se négocie pas à huis clos.

Mardi, 06 Mai 2025 13:43